Du 6 au 13 septembre se sont déroulés les Championnatd du Monde de Dart 18.
Encore une fois, nous sommes la flotte de catamaran la plus dynamique au monde, puisque 87 Dart de 10 nations se sont affrontés sur le plan d’eau de Tarquinia, au nord de Rome, en Italie.
Tout commence des mois avant ce championnat : l’étude du plan d’eau et les statistiques sur les conditions météorologiques nous prédisent des petits thermiques d’ouest comme nous en avions rencontrés à Grosseto en 2015, ou pendant ma préparation olympique de 1988 à 1992 à Anzio, au sud de Rome. Et une conclusion s’impose : si je veux performer un minimum, il faut que je maigrisse !
Donc plus de dessert ni de sucre depuis le début de l’année ! Cela me permet de passer de plus de 105 KG à 94,4 KG ! Est-ce que cela sera suffisant ? Wait and see…
Après des heures de préparation à chercher sur l’Internet les meilleures options pour la logistique, avec covoiturage pour 2 équipages, les choix seront :
- Blablacar au départ de Rennes jusqu’à Bordeaux, pour les uns,
- Voiture de l’île d’Oléron puis train de Rochefort à Bordeaux, puis Pessac pour les autres,
- 5 en voiture de Bordeaux à Tarquinia,
- Halte à Cagnes-sur-Mer à l’allée, grâce au bon plan d’Adèle,
- Location à Tarquinia pour 8 jours,
- Retour en train de Tarquinia à Rome, puis avion jusqu’à Paris, puis Nantes pour les uns, avec bagages en voiture jusqu’à Oléron ou Arradon selon le calendrier des participations aux raids,
- Et retour en voiture d’une traite de Tarquinia à Bordeaux pour les 3 restants,
- Puis train de Pessac, Bordeaux, Rochefort, puis voiture jusqu’à Oléron.
Toute une organisation !
A l’arrivée, nous arrivons dans un grand camping qui a libéré une partie de ses transats sur la plage pour accueillir une flotte de 100 bateaux. Un chapiteau pour accueillir tout ce beau monde côté plage, et un accueil dédié à l’entrée du camping pour le PC à terre.
On s’introduit dans le camping pour monter les bateaux sur l’herbe plutôt que sur la plage, où de nombreux visages familiers nous accueillent!
Et là, grande surprise : il y a bien plus de vent qu’attendu ! Alors que je m’attendais à avoir autour des 10 nœuds, ça souffle bien plus…
Nous montons les bateaux dès le vendredi soir, pour être prêt pour samedi, pour la manche d’entrainement.
Samedi 7 septembre.
Manche d’entrainement.
Soleil et vent pour cette première journée. Il fait très chaud, et l’eau est probablement à plus de 25°C : je vais tester de naviguer en lycra jaune et bleu, aux couleurs de l’Ukraine et de l’Europe !
Nous nous bataillons dans le groupe de tête, très bon présage pour la suite… Mais nous l’avions gagné en 2023 à Bridlington, et cela ne nous avait pas spécialement réussi…
Nous rentrons satisfaits de notre vitesse, avec des options à terre au prés comme au portant, par un vent de sud d’une quinzaine de nœuds.
Je valide l’option lycra, car même en étant mouillé très régulièrement, j’ai chaud et je me sens super bien, sans aucune contrainte de combinaison et de ciré, comme si l’on navigue en maillot de bain : un vrai régal !
Pas de bricolage, tout est OK sur le bateau.
Nous nous préparons pour la cérémonie d’ouverture, qui se déroule sans défilé comme cela fût le cas à Grosseto en 2015, mais sur la place historique de Tarquinia, avec un vin d’honneur avec une vue imprenable et magnifique sur la campagne environnante. En effet, le village de Tarquinia est situé sur une hauteur qui domine tous les alentours, et nous pouvons profiter de nos cocktails et bières avec tous nos amis que nous n’avons pas vus depuis un an. C’est comme à chaque fois, des discussions dans toutes les langues, les anglo-irlandais voulant pratiquer leur français, l’anglo-espagnol nous régalant en espagnol, les allemands en français ou en anglais. Bref,, pour celles et ceux qui aiment la diversité et le dépaysement, nous sommes servis !
Les sourires de quelques Gazelles sur les hauteurs de Tarquinia…
Le soir, encore un bon plan d’Adèle, et nous dégustons des lasagnes, tagliatelles et autres pizzas absolument délicieuses : vive la cuisine italienne !
Dimanche 8 septembre.
Premier jour de compétition. Le vent souffle au-delà des 15 nœuds, et nous nous en réjouissons !
Comme nous souhaitons aller à gauche, nous hésitons entre partir bout de ligne, mais en ayant un risque de devoir virer avant la layline car on arrive vite sur la plage, et partir au bateau comité pour être tranquille pour aller jusque sur le bord du cadre à gauche, option que nous choisissons.
On attaque très fort la première manche, puisqu’après un bon départ au comité, nous passons 3 à la première marque, et nous grapillons des places et au prés, et au portant !
Les conditions sont très difficiles, avec un vent de sud qui monte, une houle plus courte et hachée autant à terre qu’au large. Les vagues sont très techniques, jamais constantes, avec de rares occasions pour pouvoir faire un peu de vitesse en abattant dès que cela s’aplatit en peu…
En fait, c’est, en plus du courant de nord dû au fetch, la rivière juste au nord de Lido di Tarquina qui s’écoule plus le long du rivage que tout droit vers le large… Celles et ceux qui se sont baignés le lendemain de la pluie, ont eu le désagrément d’une contamination aux Norovirus et autres Coliformes fécaux, l’eau ayant changé d’une belle couleur bleue, à un beau marron des rivières charriant toutes les pollutions bactériologiques de la plaine en amont…
Le niveau est très élevé, et il faut se battre sur chaque vague, et la moindre erreur de layline, ou de virement, et c’est des places en plus ou en moins. Il suffit de planter sur une vague au prés, et on se fait couvrir, et c’est tout de suite une dégringolade en place…
Mais nous sommes fiers de nous, nous avons dominé nos prétendants les plus sérieux dans le vent, David Lloyd et Jojo Trafford, Grant Piggott et sa nièce Ella May, Thierry Wibaux et Margot Pelet, Vincent Bouvier et Karen Menuet, Hervé Le Maux et Milania, toujours surprenants dans le vent malgré les différences de gabarit de la personne au trapèze (50 KG vs 95 KG) ! Encore une nouvelle démonstration de l’extrême polyvalence du Dart, qui permet une très grande diversité de gabarit et d’âge : 3 générations sur le podium !
2nde manche : on décide de remettre un départ au comité, pour viser le cadre gauche. Bon départ, mais malgré une ligne tribord, les bateaux partis en bout de ligne se détachent en longeant le rivage, et déjà 2 nous croisent devant sur le cadre gauche. Surpris, on vire rapidement entre les deux pour ne pas se mettre hors cadre, et là, trop de tension dans l’écoute de grand-voile : je n’arrive pas à choquer, le bateau commence à giter, je décide de lâcher le chariot, qui juste en dessous du taquet du palan, m’empêche de le choquer également, et par plus de 20 nœuds, en moins de 3 secondes, c’est le dessalage !
Une fois dans l’eau, je choque un peu de palan de GV, le chariot, je contourne les safrans dans l’eau, Lénaïc est déjà sur la coque, j’attrape la poignée sous le trampoline et commence à tirer pendant que Lénaïc dégage le bout de relevage, que j’attrape, lance par-dessus la coque, un tour mort autour de la ceinture, je me baisse pour être plus prêt de l’eau, et le Dart est resalé en moins de 2 minutes !
On repart au prés sur le cadre en bâbord, mais sur un premier prés, nous sommes déjà au-delà des 50ième ! On s’accroche, on navigue à fond, comme toujours, on part à droite pour avoir du vent frais sur le bord de prés suivant, et là, surprise, la houle est moins hachée, et on arrive à mieux négocier les vagues… On finit à une honorable 20ième place, mais je n’arrive pas à décolérer : je suis déçu, déçu, déçu, et je m’en veux terriblement ! Quel gâchis !
Décisions : je change mon réglage d’angle de taquet sur le palan, et je le remets au 3ième trou : il vaut mieux être plus raisonnable, et je demanderai à Lénaïc de m’aider à mettre l’écoute de GV au taquet en relevant mon angle d’écoute pour la coincer au taquet au prés, plutôt que de renouveler cette expérience traumatisante : j’en rêve encore 2 semaines après, et je crois que je vais revivre ce virement encore pendant de nombreux mois ou années ! Arrrgggghhhh !
L’erreur, c’est l’apprentissage, c’est l’évolution, c’est la vie ! Ceux qui n’en commettent pas n’existent pas.
Je n’en aborderai malheureusement pas certaines ici, pourtant très formatrices et à l’origine d’amitiés.
Lundi 9 septembre.
Le vent est à nouveau, de façon surprenante, bien plus fort qu’annoncé : entre 15 et 20 nœuds.
On se bat bec et ongle sur chaque vague, autant au prés qu’au portant. La majeure partie, on part sur le cadre gauche, et encore à terre au portant.
3, 3 et on finit par une excellente 1ère place dans le vent qui a forci tout au long de la journée.
Nous sommes en tête au classement général : yes !!!
En fin d’après-midi, Andréa et Martino sont en répétition sous la tente avec violon et guitare pour un petit concert privé en vue pour les prochaines soirées… Comme ils nous en avaient gratifié à Arco sur le Lac de Garde auparavant.
Le soir, nous avons une soirée des Nations, invention de Thierry Wibaux, qui devient à présent une rencontre incontournable de la flotte des Dart !
Le principe est simple : auberge espagnole où chaque nation, ou région au niveau national, apporte une spécialité culinaire ou un breuvage local ! C’est une immense fête piquenique où nous pouvons goûter toutes les spécialités de chaque nation ou région.
Chacun apporte ses barbecues, grills, friteuses pour cuisiner sur place, et ouvre-bouteille et tire-bouchon pour les liquides !
Mention spéciale pour les hollandais qui nous ont préparé une délicieuse soupe, et des queues de sole frites et panées avec une petite sauce absolument délicieuse !
Côté boisson : vins, bières, apéritifs et alcools de tous les pays ! Cela nous met en bonne disposition pour la soirée dansante à venir…
Pas de concert privé Andréa / Martino pour ce soir, ce sera pour une prochaine soirée… (mais finalement non ☹).
Du coup, nous sommes frais et plein d’énergie pour la soirée « Pop Dance 70 / 80 / 90 », avec un DJ local qui a mis le feu sur le « dance flore » ! Ça danse non-stop jusqu’après minuit dans une ambiance de folie : mention spéciale pour notre ex présidente de l’Afidart, Angélique, qui a tenu la dragée haute dans des « Battle » de danse sur la piste face à des jeunes italiennes déchaînées qui avaient pourtant la moitié de son âge, après des heures de déhanchés et de jump, jump, jump !
Il faut certainement bien plus de condition physique le soir que dans la journée sur l’eau en Dart !
C’est ça l’esprit du Dart ! La capacité à faire la fête et passer des vacances inoubliables en même temps que de concourir au plus haut niveau un championnat du Monde ! Tout le monde est là autant pour ce qui se passe sur l’eau qu’à terre ! Nous ne choisissons pas nos lieux de championnat uniquement sur des critères véliques, mais également sur la motivation des équipes et capacités organisationnelles à terre, dans des lieux qui doivent rester abordables à chacun, que vous dormiez sous la tente sur la plage ou à l’hôtel !
Après plus de 40 ans à naviguer sur ce bateau, mes plus beaux souvenirs de nuits sont celles passées à dormir à la belle étoile à Riva del Garda, au lac de Garde en 1985, ou bien à Tróia, au Portugal en 1988 !
Connaissez-vous plus belle expérience que de vous endormir sous la voie lactée, pendant les perséides, avec le bruit des vagues sur une plage pour vous bercer et une petite brise qui vous caresse le visage…?
Merci papa et maman pour nous avoir offert de telles expériences !
C’est la raison pour laquelle, je souhaite transmettre tous ces moments magiques de bonheur, de partage, de bienveillance, et en même temps de sportivité et de combat sur l’eau, mais dans un état d’esprit où chacun et chacune se retrouve en toute convivialité dès le retour à terre.
Mardi 10 septembre.
Avec un vent qui a soufflé à 40 et 50 nœuds dans les bouches de Bonifacio, le goulet entre la Corse et la Sardaigne, nous héritons d’une houle d’ouest avec un vent faible de nord-ouest qui n’est pas assez fort pour franchir la barre de vagues qui cassent sur la plage : nous sommes condamnés à rester à terre… Retard sur retard, il faudra utiliser la journée de réserve prévue mercredi pour naviguer.
Mercredi 11 septembre.
Grosse houle résiduelle, et vent très mou et nuages qui cumulifient au large sur l’eau, comme sous les tropiques : pas très propice pour déclencher une brise thermique, on va souffrir…
Autant, lorsqu’il y a pétole, et que personne ne peut décoller sur une coque, on arrive à sauver mon poids au-dessus des copains, autant lorsqu’ils arrivent à partir sur une patte au trapèze, et que l’on reste sur le caisson et sur le trampoline, on souffre.
Mais pas de défaitisme, conscient de ce petit moins en vitesse, on s’adapte et on essaie d’établir une stratégie pour garder du vent frais si on se fait couvrir pour aller du bon côté.
Un bon départ, du vent frais, du bon côté, et on devrait s’en sortir…
Mais malgré nos efforts, en partant au comité, 2 fois nous nous faisons sortir… un bord de dégagement et 2 virements de plus que les copains, une vitesse insuffisante avec une grand-voile neuve de dernière génération que je trouve un peu plus plate que les anciennes, et nous passons à chaque fois dans les 30ième à la première marque…
Du coup, pour la 3ième manche du jour, nous décidons de nous lancer en bout de ligne avec les meilleurs… On prend nos repères à terre, on part lancé en bout de ligne, mais après quelques centaines de mettre, c’est Rob Garka et Fi qui nous couvrent en étant bien plus rapides et abattus. Donc lorsque Lénaïc me dit que nous allons également être couvert par Thierry, plus une seconde à hésiter, il faut virer et se dégager de tous ces dévents…
Bilan de cette journée noire : 17, 25, 19 !
Pour la première fois je rentre de navigation avec le cœur gros : nous savons que nous allons dégringoler au classement général, mais de combien de places ?
8ième : catastrophe… Nous sommes abattus.
Nous nous disons que nous allons nous refaire sur les prochaines journées de navigation…
Mais la météo n’est pas de bonne augure… Baston d’ouest jeudi, et houle résiduelle de 2 mètres vendredi…
On rentre les bateaux à l’abri dans le camping pour profiter sans crainte de notre journée de repos demain.
Jeudi 12 septembre.
Journée de repos / réserve : nous avons le choix : soit la journée organisée par l’organisation pour visiter Tarquinia et les ruines et sites archéologiques Romains et Etrusques, soit la journée à Rome.
On s’organise un départ en train le matin, un bus tour nous permettant de visiter la ville à notre rythme, en faisant le tour des principales merveilles de Rome !
Et ce qui nous frappe, c’est le gigantisme des monuments ! Voir en photo ou en vidéo documentaire ne permet pas de rendre l’impression de grandeur lorsque vous êtes au pied d’un monument : impressionnant et magnifique !
Encore des merveilleux souvenirs que nous garderons grâce à une régate qui nous permet de voyager et de découvrir le monde et des cultures différentes ! Vive la voile et les compétitions sportives internationales !
Nous rentrons en train pour profiter directement au camping d’un repas gastronomique et d’un concert offert par le partenaire principal : Casale Del Giglio.
Encore une belle soirée passée ensemble !
En fin de soirée, les paris vont bon train autour des parties de babyfoot sur nos chances de naviguer le lendemain, surtout au vu de la houle résiduelle des 35 nœuds qui ont soufflé ce jour…
Vendredi 13 septembre.
L’attente sera longue…
Un aperçu des conditions météos locales :
Nous partons avec la conviction, que grâce au vent suffisamment fort pour passer la barre des vagues qui déferlent, nous allons pouvoir concourir aujourd’hui : il nous faut sortir au moins une 2nde mauvaise manche, et à nouveau reprendre des points sur les copains…
Un premier pavillon est envoyé le matin, nous demandant de rester à terre…
Les fiches d’émargement pour aller sur l’eau ne sont pas imprimées : cela ne sent pas bon…
La houle est prévue de passer de 2 m à 1,80 mètre à partir de 11h, nous gardons espoir…
Certains italiens commencent à démonter leur bateau : on pense à de l’intox…
Et pendant ce temps-là, les jeunes jouent aux cartes sur la plage…
Je m’en vais donc discuter avec Renato, l’italien local du club, lui aussi très dynamique pour faire naviguer les jeunes, et qui a reconstruit toute l’étrave du 7732, et avec qui nous avons sympathisé à force de passer nos matinées et soirées avant et après chaque navigation dans son garage. Il connait la personne qui est à bord du Quetsche qui sert de bateau comité, et qui part du port de Civitavecchia, à une heure et demi au Sud de Lido di Tarquinia : il y a 4 mètres de creux pour sortir du port, et ils ne peuvent pas sortir dans de telles conditions !
Je comprends alors qu’il va falloir se résigner : on va rester sur notre faim, frustré…
Les pavillons à terre s’enchainent, AP sur 1 (retard 1 heure), AP sur 2 (retard 2 heures), jusqu’à N sur A vers 13 heures : toutes les courses sont annulées, plus de courses aujourd’hui !
Ce sont des cris de joie des jeunes frères Italiens Andrea Tramutola et Marco Tramutola, locaux du club, qui ont grandi et rêvé en regardant un Dart 18 depuis tout petit, et qui gagnent un titre de Champion du Monde, dans leur club, sur un bateau ayant 40 ans, le numéro 3882 ! Je m’empresse d’aller les féliciter avec une grande accolade !
C’en est donc fini pour ce championnat, on remettra ça pour le prochain !
Résultats :
1er, Andrea Tramutola et Marco Tramutola, sur le 3882. 21 pts – 1 place de 12, 33 pts total.
2nd, Grant Piggott et Ella May Piggott, sur le 1013, un bateau ayant 45 ans ! 32 pts – 1 place de 7, 25 pts total. Equipage mixte.
En 3ième, pour leur 100ième régate ensemble, David Lloyd et Jojo Trafford sur le 7711, quasi 7999. 26 pts – 1 place de 10, 36 pts total. Equipage mixte.
En 4ième, Hervé Le Maux et Milania Le Maux, régulièrement sur les podiums depuis des années… 37 pts – 1 place de 11, 48 pts total. Equipage mixte.
En 5ième, Vincent Bouvier et Karen Menuet, très régulier, puisque leur plus mauvaise place est de seulement 9ième ! 39 pts – 1 place de 9, 48 pts total. Equipage mixte.
En 6ième, Rob Garka et Inge Fi Goegeber, habitués des 1ère places… Equipage mixte.
En 7ième, Thierry Wibaux et Margaux Pelet, pour une première participation sur un mondiale remarquable. Equipage mixte.
En 8ième, François Morisset et Lénaïc Billard, encore un jeune du YC Oléron qui montent et qui gagne en expérience.
En 9ième, Rod Winrow et Sarah Gee. Equipage mixte.
En 10ième, Nicolette Van Corp et Ruud van Gisbergen, 1ere barreuse féminine ! Equipage mixte.
Soit 8 équipages mixtes dans les 10 premiers avec 3 générations : qui dit mieux ! C’est une des très grandes forces de ce support extrêmement polyvalent qui permet autant de diversité en genre, gabarit et âge ! Le seul au monde à ma connaissance !
En 15ième, Angélique Thépaut et Lucie Teynié, 2nde barreuse féminine ! Equipage 100 % féminin !
En 17ième, Michiel Fehr, 1er solo !
En 18ième, Angela Hendriks et Bennie Ten Kate, 3ième barreuse féminine !
En 25ième, Andréa Montel et Rémi Mijonnet, et premier équipage junior !!! A noter qu’Andréa avait déjà remporté le titre de première junior en tant qu’équipière au Mondial de Bridlington en 2023, cette fois-ci en tant que barreuse : félicitation ! Après une victoire à la Gold Cup à La Rochelle en 2021, 3 podiums en 4 ans, encore une jeune qui monte dans la classe…
En 36ième, Olivier Billard et Alan Billard.
En 42ième, Reinout den Teuling, 2nd solo.
En 46ième, Jean-Marie Marteau et Catherine Marteau, qui se sont économisé sur les manches ventées, mais remarquables dans les autres avec 9, 12, 14 et 12 !
En 54ième, Patrice Gautier et Frédérique Léauté.
En 56ième, Philippe Dauvergne et Chantal Dauvergne.
En 67ième, Maurice Cousin et Vanessa Cousin.
En 70ième, Claude Formont et Marie-Claire Tauzin, notre papi national !
En 71ième, Bernard Bouzeran, 3ième solo !
En 86ième, Denis Lalou et Ghislaine Lalou, qui sont restés prudents pour ne pas sortir ou casser le bateau dans les conditions défavorables…
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont témoigné des paroles et des messages de soutien pour tout ce que je fais pour les jeunes dans la flotte. Cela me réconforte et me remonte le moral, et pour n’en citer qu’un :
« L’important n’est pas de gagner, mais de transmettre, et toi tu le fais à merveille. Sois fier de ce que tu as accompli avec tous tes jeunes ! »
Merci pour tous ces merveilleux souvenir et moments partagés. A la prochaine sur l’eau ou à terre.
Prochain Mondiaux :
- en Hollande à Zandvoort, du 19 au 25/07/2025, https://dart18worldchampionship2025.org/
- en France à Carnac en 2026 !
François Morisset
Pour plus de photos en libre accès :
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